Du bord, tu verras que des segments de la rivière Verte et du fleuve Colorado, qui se rejoignent au cœur de Canyonlands. Mais partout on voit le travail de l'eau: labyrinthes de canyons, escarpements ininterrompus, piliers de grès.
Les sentiers de la fusion des rivières divisent le parc en trois districts. La haute mesa connue sous le nom d'»Isle in the Sky» s'élève à 2 000 pieds au-dessus du confluent. Au sud de l'île et à l'est du confluent se trouve «The Needles», où des pinacles à bandes rouges et blanches dominent à une centaine de mètres au-dessus de parcs verdoyants et de vallées aux parois abruptes. Une confusion de fissures et de flèches traversant le fleuve à l'ouest marque «The Maze», une région reculée de solitude vierge. De tous les côtés, le sol tombe par de grandes marches. Les banquettes plates se terminent abruptement dans des parois rocheuses d'un côté et des gouttes abruptes de l'autre. C'est un lieu de roches dressées à angle droit et seules quelques routes pavées sillonnent les 527 milles carrés du parc.
Des couches de grès de dureté variable forment la roche visible de Canyonlands. Mais le caractère de la terre est en grande partie façonné par les dépôts de sel sous-jacents qui, sous l’énorme pression exercée par la roche, poussent vers le haut, formant des dômes qui fracturent la surface.
Les arbres qui poussent ici doivent être durs et résilients. Les années de sécheresse, les genévriers survivent en limitant leur croissance à quelques branches et en laissant mourir les autres. Le genévrier et le pin noueux prennent racine dans les régions montagneuses où le sol s'accumule, y compris les fissures et les nids-de-poule.
Si
t’as aimé le film "Thelma & Louise" tu n’oublieras pas de te rendre à Dead Horse Point situé à quelques pas de Canyonlands. C’est à Dead Horse Point et non au Grand Canyon (comme stipulé dans le film) que se jouent la scène finale…