Flic ou cowboy ? A toi de choisir !
Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir été bercé à la sauce "feuilleton américain" ou si c'est simplement le fait de rechercher un cliché original mais en tous cas ce que j'adore c'est prendre des photos avec les flics américains ! Non, ce n'est pas un hobby mais je vous fais part de certaines photos quand même !
Je vais te raconter une anecdote vécu à New Orleans. C'était en 1994, nous avions séjourné avec mon frère Antoine et des amis dans cette superbe ville qu'est New Orleans. Nous sommes partis trois années de suite pour y passer les fêtes de Noel…
Nous étions en balade au cœur du French Quarter. A l’approche des fêtes les rues étaient bien garnies. Au loin, les sirènes des voitures de police hurlaient en traversant Canal Street, une avenue perpendiculaire à Bourbon Street. Bourbon Street est une rue historique, datant de l'époque de la Louisiane française, elle longe le Vieux Carré alias « The French Quarter ». Petites boutiques, restaurants, maisons aux balcons fleuris ou bars musicaux, Bourbon Street regorge de vie et de bruit. Dans cette rue piétonne, notre regard s'est tourné vers un homme courant à grandes enjambées.
Les hurlements des sirènes s’approchent. - « C’est lui qu’il recherche, regarde il vient de rentrer dans le magasin ! » Un policier en uniforme avec le colt à la main sprinte. Il a vu le fuyard s’engouffrer dans un magasin. Soudain un autre policier habillé de noir et képi vissé sur la tête galope sur son cheval. Cet homme fait partie de la « police montée » exerçant dans le « French Quarter » ! T'imagines bien que pour nous, c’est la stupéfaction ! On vit une scène de film. La rue est comme figée. Comme nous, les badauds observent le déroulement de l’évènement.
Trois minutes se sont écoulées. Les « flics » ont déjà rappliqué, le quartier est bouclé ! A l’extérieur du magasin on peut constater que le fuyard n’a aucune chance de s’échapper.
Les minutes s’égrènent il n’y a plus d’action. C’est l’attente ! – « Ah regarde le gars avec la chemise bleue ! – « C’est lui ! » - « Oh, ils l’ont menotté les mains dans le dos ! » Dès l’arrestation effectuée les badauds se sont mis à applaudir les policiers ! – « Oh, good job guy ! »
Etonnant, non ?